La hiérarchie — Personnages spéciaux

  • Les Francs Blagons :
Groupuscule sectaire à mi-chemin entre Le Cercle des Poètes Disparus et la Franc Maçonnerie. Composée en exclusivité de Blagologues avides de ricanements sous cape et de complots quotidiens, cette société secrète prétend un peu trop publiquement agir dans les arcanes sacrés du véritable pouvoir de Blagologie (Voir La Loge des Francs Blagons).

  • Les Blagounettes :
Clan scoutiste débile et immature sans réel libre arbitre, composé d’environ une dizaine de Stagiaires et de quelques Aspirants. Ses membres vouent une espèce de culte crétin à leur cheftaine et fondatrice : l’Aspirante Pinky Pink.
Ils élèvent au rang d’humour ultime les jeux de mots sur le caca, les bombes à eau remplies d’urine et les jeux de mots avec pipi. Les Blagounettes rejettent en masse la Blague de Toto comme sommet du rire, parce qu’ils se considèrent comme adultes. On peut les voir comme une bande de débiles profonds pour qui le mot pouffer n’a pas encore un sens péjoratif.

  • Le Balayeur :
Personnage trouble que l’on peut croiser le long des nombreux couloirs de la Division 147. Personne ne semble connaître sa véritable identité, ni ses véritables fonctions, puisqu’il affirme invariablement qu’il n’est pas réellement balayeur. Sa crédibilité vient du fait qu’il sait comment activer certains rouages mystérieux et qu’il connaît des secrets parmi les mieux gardés…

  • Professeur Alan Super White :
Indiana Jones. Le héros mythique de Blagologie. La rumeur le prétend invariablement mort. Ses compagnons l’ont accompagné dans la postérité (Mlle Grey, Flagada Jaune et le Conservateur Rosso), ses ennemis également (Von Grün, Charlie Chaplin…). 
En réalité, Alan Super White est toujours en vie et opère depuis les plus bas-fonds de Blagologie, depuis le caveau, ou plus précisément, depuis son tombeau. En effet, il existe une trappe secrète dans la tombe d’Alan Super White (tombe vide) qui donne sur la White Cave. 

  • Le Ranger Vert :
Il sillonne les routes du Sud des États-Unis, à la recherche des dernières Blagues Sauvages de l’Ouest Aride. Quand il revient dans une Division, il pose son stetson, puis il prend un bain, vide la réserve de whisky et déclenche une bagarre au saloon. Une tête de fruit sec capable de décapiter un serpent d’un seul glaviot. 
Suite à une discussion qui a tourné au quiproquo avec Mlle Green (il lui aurait fait des avances), il n’a plus jamais reparu en Division 147, avec en tête ce souvenir glacial de Mlle Green.

  • Le Doyen (Monochrome Malerei) :
Sénile, mais pas trop. Jouer au vieux débris gâteux est sa stratégie globale de survie. Apparemment, ça marche. C’est un Blagologue aux longs cheveux effilochés, sans autorité ni affectation 
Il a réussi à survivre à de nombreux accidents et autres chaises électriques. Inoffensif et sans relief, Le Doyen a fini par se faire oublier de la direction jusqu’à atteindre un certain âge à partir duquel les plus jeunes des Blagologues ont vu en lui un érudit. 
Il connaît l’histoire, mais pas forcément toutes les histoires de Blagologie. Son expérience dans le domaine de la Blague lui a même valu du respect de la part du Triumvirat qui a finalement compris son utilité : s’il n’est pas sain d’esprit, il n’est pas malsain non plus. C’est le vieux sage fou, une encyclopédie sénile. 
Le Doyen a pour compagnon le Vieux Stagiaire avec qui il partage un dentier et des souvenirs émus d’avant, quand c’était l’aventure et des barres chocolatées tous les jours. Après l’heure des biscuits, on les entend souvent éclater d’un vieux rire tremblotant depuis une salle qui sent l’anti-mite et la lotion (pas le parfum, ni même l’eau de Cologne, mais la lotion). Il paraît que le Doyen a été un Blagologue renommé, mais personne ne se souvient de son identité. 
Sa présence est rare. Il faut généralement aller le trouver. 

  • Le Vieux Stagiaire :
Un peu plus jeune que le Doyen, c’est son meilleur pote avec qui il s’amuse à donner des conseils inconsistants aux jeunes Stagiaires qui viennent solliciter leur grand savoir. Et ça le fait marrer quand on lui dit qu’il jouit d’un grand savoir. Jouer au vieux débris gâteux est sa stratégie globale de survie, même s’il n’a pas vraiment conscience du concept de stratégie.